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Tissu d'Ameublement Choisir le bon tissu pour recouvrir un fauteuil
Si votre public pousse des « Waou… » d’admiration à la première présentation de votre œuvre, ces exclamations ne devront pas grand-chose à vos minutieux et patients travaux de restauration, de sanglage, de guindage, de mise en crin et autres piquages… s’ils existent, ils seront essentiellement provoqués par le TISSU !
Ils verront tout de suite comment celui-ci s’intègre dans la pièce et se marie avec le style du siège. Ils jugeront immédiatement le coloris, puis s’intéresseront à ses motifs.
Quand ils s’approcheront, ils vont le toucher pour en apprécier la texture avec la main puis avec le corps quand ils s’y assiéront.
Plus tard ils en apprécieront la solidité et la facilité d’entretien.
Voilà donc beaucoup d’arguments pour soigner le choix de ce qui représente souvent le poste d’achat le plus onéreux de la remise en état.
Pour vous aider dans cette réflexion, nous allons prendre une caméra et exécuter un zoom sur l’objet en question.
L’objectif n’est pas de vous donner des solutions toutes faites, mais de vous aider à vous poser les bonnes questions pour que vous ne soyiez pas déçu du résultat final.
Plan large : fauteuil dans la pièce
Une étoffe ne fera pas le même effet dans un espace au décor chargé ou dans un environnement dépouillé. Le style du fauteuil que vous recouvrez doit être adapté à la densité des autres meubles.
Les autres couleurs présentes chez vous vont interférer. Pensez aux tapis, au sol, aux teintures murales et aux papiers peints.
Vous pouvez décider de jouer avec des contrastes ou des complémentaires. Il faut décider si vous voulez un fauteuil qui se fonde harmonieusement dans le décor : la combinaison de nuances d’une même couleur aboutit à de bons résultats ; ou alors qu’il se détache du décor.
C’est là qu’il faut choisir le coloris.
Lorsque vous ferez vos emplettes, faites un nuancier des autres teintes présentes dans la pièce et demandez aussi des échantillons de l’ordre du mètre de longueur. Vous les poserez alors sur votre siège, pour les laisser en place pendant une quinzaine de jours pour juger l’effet produit.
C’est aussi à ce niveau qu’il faut réfléchir sur l’éclairage et l’exposition :
La lumière est absorbée par les couleurs sombres et reflétée par les couleurs claires.
La même nuance subit une complète métamorphose sous un éclairage naturel ou artificiel ; elle n’aura pas le même rendu sous un lampadaire ou à la lumière du jour, sous un éclairage direct, tamisé, ou dans une semi-pénombre.
Sur un velours, la lumière accentue les courbes et les ombres, créant une sensation de volupté.
Les tissus à tissage épais, comme la laine, absorbent la lumière, tandis que la soie et les matières caoutchoutées la réfléchissent.
Des tissus d’aspect plus naturel, comme la soie, reflètent la lumière.
Ma mère demandait toujours à sortir du magasin pour regarder le tissu à la lumière du jour, au mépris de ma gêne à me produire en mannequin endimanché devant les passants.
Mais elle agissait de même pour l’achat de tout un tas d’autres produits plus ou moins encombrants.
Plan moyen : plus resserré sur le fauteuil
En règle générale, le style du siège, c’est-à-dire son ancienneté, sa forme et sa personnalité, impose certaines spécificités.
Un tissu très moderne risque d’entrer en confrontation avec le raffinement et la délicatesse d’un siège ancien. Si la boiserie est originale, un tissu uni, du lin par exemple, suffit alors à mettre les détails en valeur.
Si le siège est dépouillé, un tissu tramé ou agrémenté de motifs conviendra !
A ce niveau de détail, il faut prendre en compte les motifs.
Ils peuvent transformer complètement le visage d’un fauteuil. Leur taille devra être en rapport avec les dimensions du meuble.
Ils ne doivent se retrouver coupés ou créer un effet d’accumulation, ils doivent rappeler la forme du siège : des dessins sinueux pour d’amples accoudoirs tournés en crosse ; des motifs géométriques pour des sièges aux lignes épurées.
Un tissu à petits motifs aura bien sûr un impact visuel moindre qu’un autre orné de gros motifs. L’utilisation d’étoffes aux dessins de taille importante reste un choix osé.
Une étoffe très contemporaine peut aussi redonner une nouvelle jeunesse à un vieux siège.
La passementerie ( rubans ou passepoils…) peut apporter une belle touche finale.
A cette distance du fauteuil, on peut se poser la question de la finition avec des clous décoratifs ou alors un galon pour cacher les semences, qu’on acheter prêt à l’emploi :
Passepoil : simple ou double
Lézarde : galon de petite largeur
Cordelière
Giselle : petit galon festonné dont la chaîne se contourne comme la queue d’un lézard
Ganse : galon plat tressé
Gros plan : on touche le fauteuil
Il convient alors de tenir compte de la texture.
Un tissu à motifs est plus attrayant encore quand il présente des variations de textures
Les fibres naturelles comme laine, coton ou soie sont les tissus conventionnels auxquels sont venus s’ajouter les matériaux les plus divers, généralement synthétiques.
Des étoffes associent plusieurs matières, comme le velours et le lin, d’autres incluent des fibres métalliques.
Le cuir présent dans une large gamme de couleurs, de textures et d’épaisseurs, généralement commercialisé sous forme de peaux entières. Préférez les peaux traitées à l’aniline.
Le cuir au tannage plus grossier gagnera en solidité, mais perdra en douceur.
Le suède ou daim est un cuir toujours dans le coup. C’est un matériau au toucher inimitable, riche et doux à la fois.
La suédine est un tissu qui imite beaucoup au suède, dont elle a l’apparence et le toucher.
La laine unie convient bien aux meubles raffinés ou à des sièges contemporains. s’associer à de nombreux matériaux de couverture: cuir, suède et fourrure synthétique.
Attention, la laine ne convient pas à une utilisation quotidienne.
Le lin donne un parfum contemporain à n’importe quel siège.
La fourrure synthétique peut aussi être utilisée.
C’est là aussi qu’il faut considérer la solidité et la facilité d’entretien.
Il faut surtout réfléchir l’usage du siège : décoratif ou utilitaire.
La plupart des tissus d’ameublement possèdent un coefficient de résistance à l’usure.
Il y a deux tests assez répandu, le test Martindale et le test Wyzenbeek :
Pour meuble décoratif seulement : 12000 Wyzenbeek ou 9000 Martindale
Pour meuble d’utilisation assez faible : 15000 Wyzenbeek ou de 10000 à 15000 Martindale
Pour meuble d’utilisation normale ou assez forte : 30000 Wyzenbeek ou 20000 Martindale
N’hésitez pas à interroger les vendeurs sur la signification de ces codes.
Quant à la résistance au feu, selon la norme française EN 13-501-1 :
M0 : incombustible
M1 : combustible // ininflammable
M2 : combustible // difficilement inflammable
M3 : combustible // moyennement inflammable
M4 : combustible // facilement inflammable
NC : non classé // non classé
Pensez aussi à la facilité d’entretien sur laquelle il faut se renseigner avant d’acheter.